Actes de cruauté sur un chiot labrador
Le 19 juin 2014, les animateurs du refuge SPA de Châtellerault découvrent un tout jeune chien gisant abandonné aux abords des bâtiments.
Mao, type labrador de 9 mois, fait vraiment peine à voir : dénutri, il est paralysé du train arrière et a la patte avant gauche cassée, selon un angle inquiétant.
– Un tortionnaire récidiviste –
L’auteur des fractures est facilement identifié : il s’était déjà livré à des traitements atroces sur une chienne et ses petits l’année précédente et était donc connu du refuge… Une dénonciation et une enquête complémentaire ne laissent place à aucun doute.
– Un long sauvetage –
L’état de Mao nécessite des soins lourds et coûteux, qui ont été financés grâce à des dons d’internautes, de bénévoles et de salariés du refuge. Comme il vivait enfermé dans un placard, deux mois seront nécessaires pour le remuscler avant de pouvoir amputer sa patte… La rééducation prend ensuite près de 5 mois et ça n’est qu’en janvier 2015 qu’il peut être confié à une famille extraordinaire, venue de loin pour assurer une belle vie à un chien supplicié et handicapé.
Le procès de son tortionnaire a eu lieu en juillet 2017, plus de trois ans après les faits. Le tribunal correctionnel de Poitiers a condamné M. L., (qui ne s’est pas déplacé) pour abandon et actes de cruauté envers un animal domestique. Il a interdiction de détenir un animal domestique, Mao lui est confisqué définitivement et il doit payer des amendes aux parties civiles.
– Une peine trop légère –
Une peine encore trop légère au vu des actes commis mais qui permet à Mao d’être adopté définitivement par sa famille d’accueil. La Confédération représentait le refuge de Châtellerault.