Animaux victimes de propriétaires violents : plus de 9 500 infractions par an recensées par la Gendarmerie Nationale

L’Observatoire National de la Délinquance et des Réponse Pénales (ONDRP) a diffusé une note le 3 juin 2020 faisant état des atteintes à l’environnement et à la santé publique enregistrées par la Gendarmerie Nationale en 2018.
Cette note dévoile entre autres que « Plus de trois-quarts des atteintes concernant la protection des espèces animales, végétales et des habitats sont des actes de cruauté et mauvais traitements envers les animaux (9 504 infractions, soit 77%).
Il s’agit principalement d’atteintes infligées à des animaux domestiques, apprivoisés ou captifs : sévices graves ; mauvais traitements infligés sans nécessité ; atteintes volontaires ou involontaires à la vie ou à l’intégrité physique ; privation de nourriture, d’abreuvement ou de soins ; placement ou maintien dans un habitat, un environnement ou une installation pouvant être cause de souffrance ; abandon volontaire, etc »
Ces chiffres sont issus des plaintes déposées par des témoins d’actes de cruauté ou des constatations faites directement par les gendarmes.
 
 
Des chiffres alarmants
 
Vignette 3Si nous pouvons saluer la diffusion de données sur les violences envers les animaux, chose que nous réclamions en début d’année, Défense de l’Animal, impliquée dans la lutte contre la maltraitance animale, demeure très inquiète de ce chiffre alarmant et tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme pour les animaux victimes.
En 2019, Défense de l’Animal, porte-parole des refuges indépendants, dénonçait déjà les violences envers les animaux et se mobilisait pour obtenir des sanctions plus sévères à l’encontre des tortionnaires d’animaux, à travers une grande campagne nationale de sensibilisation.
En avril 2020, pendant la période de confinement, Défense de l’Animal avait également alerté sur l’immense violence dont certains animaux étaient les victimes et informait sur l’importance des signalements > Consultez notre article
 
 
 
Plus de 25 000 signalements de maltraitance recensés par les refuges
 
En 2018, les 270 associations membres du réseau Défense de l’Animal avaient recensé plus de 25 000 signalements de maltraitance, 1 500 plaintes avaient été déposées et plus de 8 000 animaux maltraités étaient pris en charge par nos refuges.
Sur l’ensemble du territoire, ce sont plus de 1 000 enquêteurs, principalement bénévoles et missionnés par les associations de protection animale, qui agissent au quotidien contre les négligences, les violences ou les actes de cruauté envers les animaux.
 

En 2018, à la demande des autorités, les refuges indépendants de France se sont vus confier plus de 3 000 animaux maltraités :
– 47 % étaient des chats
– 36 % étaient des chiens
– 17 % étaient des animaux de ferme ou des nouveaux animaux de compagnie.
Les maltraitances sur les chevaux et les ânes sont en augmentation. En 2018, près de 150 chevaux et ânes ont été saisis par des associations indépendantes membres de Défense de l’Animal, ce qui représente un travail et des coûts colossaux !
 
Rejoignez notre combat !
Affiche-A4-JPEG2chatNous demandons entre autres :

  • L’aggravation de la sanction pénale pour les auteurs d’actes de cruauté avec une peine portée à 5 ans d’emprisonnement et à 75 000 € d’amende.
  • L’amélioration de la condition de l’animal victime.
  • Un suivi de la peine d’interdiction de détenir un animal.

> Signez et relayez nos pétitions qui dénoncent la maltraitance animale,
> Soutenez le refuge proche de chez vous qui lutte au quotidien contre la maltraitance : Consultez la liste de nos associations
> Visitez le site web de la campagne : www.defendonslesanimaux.fr
> Faites un don à Défense de l’Animal dont le montant sera dédié à la lutte contre la maltraitance

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