Un chien torturé à mort
4 individus, accusés d’actes de cruauté sur un chien de race cane corso, comparaissaient le 9 juillet au tribunal de Bethune dans le Pas de Calais (62).
La Confédération Nationale Défense de l’animal, constituée partie civile dans cette affaire, regrette des peines trop légères et non représentatives de l’extrême gravité des faits commis.
Rappel des faits – Little Boy massacré
Le 2 mai dernier, Little Boy, un chien de race cane corso, âgé d’environ 4 ans, avait été retrouvé sans vie par un promeneur sur le terril de Calonne-Ricouart à Lievin. La scène était horrible et laissait entrevoir les souffrances et le calvaire endurés par Little Boy : il avait été battu, poignardé et empalé.
Les propriétaires voulaient se débarrasser du chien
Lors du procès, 4 individus étaient sur le banc des accusés. Un couple, propriétaire de l’animal et deux de leurs amis. C’est dans la nuit du 1er au 2 mai que le pauvre chien aurait été torturé. Selon les différents témoignages, il semble que le couple aurait abandonné l’animal et la femme aurait demandé à leurs amis de s’en débarrasser.
Les peines ont été prononcées : Le propriétaire, déjà accusé de maltraitance sur son chien dans le passé, a été relaxé. Sa compagne est condamnée à 4 mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 24 mois. Quant aux deux amis, ils écopent d’un an et de neuf mois de prison ferme.
Des peines trop légères, la Confédération s’indigne
La Confédération Nationale Défense de l’Animal s’indigne du manque de prise en compte de la souffrance animale dans ce dossier. Les peines prononcées ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits. Le propriétaire de Little Boy, déjà connu pour des faits similaires, n’a fait l’objet d’aucune condamnation.
Il est triste de constater qu’une fois encore, la réponse pénale n’a pas été à la hauteur dans cette terrible affaire.
Rappel de la loi :« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».
Code pénal – Article 521-1