La Confédération, avec d’autres associations et des personnalités, a demandé à l’Académie Française de faire rentrer le mot « Sentience » dans le dictionnaire
Le sens de cette démarche est à la fois de rendre hommage aux facultés des animaux et d’enrichir la langue française.
La sentience (du latin sentiens, “ressentant”) désigne la capacité d’avoir des sentiments, des émotions, impliquant d’éprouver préalablement des choses subjectivement, d’avoir des expériences vécues.
Les philosophes du XVIIIe siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience). Maintenant, nous savons qu’un animal doit penser et avoir des capacités cognitives pour ressentir.
Aucun mot simple de la langue française ne peut en rendre la complexité. Le législateur français a traduit par être sensible le terme de sentient being, amputant nos amis animaux d’une partie de leur cognition, ce qui n’est pas respectueux de leurs compétences.
Pour traduire correctement il faudrait compléter, comme le fait le Docteur Robert Dantzer, l’expression par “être sensible et doué d’émotions”.