Défense de l’Animal se mobilise contre la chasse !
Défense de l’Animal, porte-parole de 270 associations indépendantes de protection animale, sera présente à la Marche unitaire contre la chasse, afin de dénoncer une nouvelle fois cette pratique archaïque et violente.
Notre équipe se mobilise le samedi 5 octobre à Paris et demande une réforme radicale de cette pratique, avant son interdiction.
La chasse génère une trop grande souffrance animale, que ce soient pour les animaux sauvages mais aussi pour les animaux de compagnie qui sont aussi victimes de cette pratique.
Le chien de chasse, un simple outil pour assouvir un plaisir cruel
Les chasseurs se présentent fièrement comme les premiers écologistes de France et grands amoureux et passionnés de la nature et des animaux. Ils sont pourtant nombreux à considérer leurs chiens comme de simples outils à leur service. Très loin de se soucier de leur bien-être, ils n’hésitent pas à s’en débarrasser lorsqu’ils ne sont plus « utiles ».
Les refuges indépendants en font régulièrement les frais et assurent la prise en charge de nombreux chiens de chasse qui n’intéressent plus les propriétaires, plus soucieux de récupérer des chiots vulnérables qui leur permettront d’assouvir leurs pulsions destructrices.
Très souvent, ces animaux peu sociabilisés car détenus dans des conditions indignes, ont vécu des expériences traumatisantes et sont fragilisés.
Leur accueil et leur placement se révèlent complexe pour nos associations et nécessitent parfois un important travail de rééducation et de socialisation.
La protection des chiens de chasse est une de nos priorités et tous les refuges indépendants luttent sans relâche pour leur donner une seconde chance.
Les chats, des cibles pour les chasseurs
Ce n’est pas anecdotique. De nombreux chats sont abattus froidement par des chasseurs estimant avoir un droit de vie ou de mort sur tous les êtres vivants.
Certains propriétaires de chats victimes, choqués et impuissants, n’osent pas intervenir par simple méconnaissance des textes de loi ou par peur de représailles.
Tuer un chat est un délit.
En France, comme dans de nombreux pays européens, il est interdit de tuer ou tirer sur un chat sauvage ou domestique.
Le chat sauvage est inscrit dans la liste des espèces protégées. Le tuer est un délit passible de 15 000 € d’amende et de 6 mois d’emprisonnement.
Pour les chats domestiques, il est également interdit de les tuer où qu’ils se trouvent. En effet, selon l’Art. R 655-1 du Code Pénal, les tuer constitue une contravention de 5ème classe, et leur infliger des sévices graves expose l’auteur à 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende.
Non aux pièges tuants
Les animaux n’ont aucun répit.
Hors des périodes légales de chasse, les chasseurs ayant un agrément et suivi une formation de quelques heures, peuvent installer des dispositifs appelés pièges tuants parfois proches des habitations.
Ces pièges, non sélectifs, ne font aucune distinction entre les espèces. Afin d’attirer les animaux considérés comme « nuisibles », ils sont équipés d’appâts, et piègent donc de très nombreuses espèces. Les espèces protégées (écureuils, hérissons, loutres, chats sauvages,..) et les animaux de compagnie ne sont pas épargnés.
Ces pièges sont cruels et conduisent à de très grandes souffrances (sectionnement de membres, amputation) et certains dispositifs ne laissent aucune chance de survie. Impuissants, certains propriétaires voient alors leur animal agoniser sous leurs yeux.
L’utilisation de ces pièges est une aberration et doit être combattue afin de protéger nos animaux et la faune sauvage.
Retrouvez Défense de l’Animal samedi 5 octobre 2019 à la Marche unitaire :
www.stop-chasse.fr/
Village associatif à partir de 10h
Départ de la marche à 13h
Place de la République 75010 Paris