Des chats torturés
Rennes (35) : 3 chatons martyrisés et mutilés, retrouvés près d’une poubelle en feu
Ce sont les pompiers qui ont fait la terrible découverte dans la nuit du 3 au 4 octobre : 3 bébés chats âgés seulement d’une dizaine de jours gisaient dans un carton à proximité d’une poubelle en feu dans le quartier de Maurepas à Rennes.
Et s’il est clair que leur tortionnaire voulait se débarrasser d’eux, il ne s’est pas contenté de les abandonner près d’une poubelle. Il a fait en sorte que les animaux souffrent. Selon le rapport vétérinaire, un « fil type fil de pêche était accroché à leurs pattes et coupait ainsi la circulation sanguine ». Impossible pour les soigneurs de sauver les membres touchés, « deux chatons ont dû être amputés d’une patte et le troisième de quelques phalanges ». Les chatons ont été pris en charge par l’association Moustache et Cie et placés dans des familles d’accueil.
Une enquête a été ouverte afin de retrouver le ou les auteurs de cet acte ignoble.
Notre association qui représente 262 refuges indépendants a déposé plainte pour actes de cruauté.
Photo : Moustaches et Compagnie
Limoges (87) : Torturé et tué dans un parc
03/12/18 : L’homme en question a été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 12 fermes, une obligation de soins, une mise à l’épreuve de 3 ans et une interdiction de détenir un animal durant 5 ans.
La Confédération Nationale est satisfaite de la peine de prison, mais regrette que le tribunal n’ait pas prononcé une interdiction définitive de détenir un animal.
Lundi 8 octobre, un individu âgé de 20 ans a torturé et tué un chat dans le jardin de l’Évêché de Limoges. L’homme a tué l’animal en l’écrasant avec son pied et s’est ensuite « amusé » à écrire sur les arbres du parc avec le sang de la pauvre bête.
L’auteur, déjà connu de la justice pour des faits similaires, a été interpellé par les autorités et placé en garde à vue. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Saumur (49) le 29 novembre.
La Confédération Nationale, profondément choquée par cet acte d’une grande barbarie, s’est constituée partie civile et espère une peine exemplaire.
La police de Limoges est actuellement à la recherche du propriétaire du pauvre chat, car, malheureusement il n’était pas identifié.
Nous en appelons donc à la vigilance et à la responsabilité de tous les propriétaires de félins : il est indispensable de faire identifier son animal et ce pour sa sécurité. C’est aussi le protéger contre la perte ou le vol. Enfin, c’est une obligation légale comme le précise la loi du 17 mai 2011.
La stérilisation est également la réponse la plus adaptée afin d’éviter la misère animale : les chatons souvent abandonnés sur la voie publique sont condamnés à une vie courte, violente et misérable.