Tolérance Zéro pour les élevages clandestins : la Confédération conteste le classement de sa plainte

Le 29 septembre 2024, le CAPPA à Hectomare, association membre de la Confédération, est intervenu chez des particuliers laissant leurs chiens de chasse se reproduire sans contrôle. Il y a découvert 10 griffons / épagneuls adultes et 27 chiots, entassés dans des enclos de fortune faits de grillage et de tôles, vivant dans des conditions déplorables. Exposés aux intempéries et privés de soins, ces animaux étaient destinés à la vente illégale pour 300 euros l’unité.
Face à cette situation alarmante, le CAPPA a obtenu la cession volontaire des chiens, qui ont ensuite été pris en charge par trois refuges affiliés à la Confédération : la SPA de Larmor, le Refuge de Touques (14) et la SPA de Dieppe (76). Lors d’un examen vétérinaire, l’un des chiens, un griffon de 7 mois, a été déclaré en état de maigreur avancée, confirmant le manque de soins.
Un combat judiciaire pour la reconnaissance des faits
Déterminée à faire valoir les droits des animaux, la Confédération Nationale Défense de l’Animal (CNDA) a déposé une plainte le 14 novembre 2024 auprès du procureur de la République d’Évreux pour mauvais traitements sur animaux, défaut de soins, non-respect de la réglementation sanitaire et absence d’identification des chiens. Malheureusement, contre toute attente, la plainte a été classée sans suite.
Refusant d’abandonner le combat, la CNDA a aussitôt contesté cette décision auprès du procureur général de la Cour d’appel de Rouen. Nous espérons que justice sera rendue et que les responsables de ces actes seront poursuivis.
Tolérance zéro pour les élevages clandestins
Ce type de situation n’est malheureusement pas isolé. Les élevages clandestins prolifèrent, mettant en danger des centaines d’animaux chaque année. Ces chiots sont cédés sans identification, sans soins, et dans des conditions indignes. La CNDA réclame une tolérance zéro pour ces pratiques illégales et appelle à un renforcement des contrôles et des sanctions.
Pour en savoir plus sur ce sauvetage, retrouvez notre précédent article ici