Le film des violences extrêmes infligées à un chiot choque l’assistance lors du procès : le prévenu écope d’une peine exemplaire et de dommages et intérêts pour la SPA de Rodez-Aveyron
Ce lundi 23 novembre 2015, le Directeur de la SPA de Rodez-Aveyron est appelé en urgence pour se constituer partie civile dans le cadre d’une comparution immédiate.
La veille, un individu avait menacé d’une kalachnikov(1) sa voisine qui se plaignait du bruit qu’il occasionnait à 6 heures de matin.
Les forces de l’ordre interviennent alors dans l’urgence, arraisonnent le fauteur de troubles et identifient l’origine du bruit.
L’accusé gardait le chiot d’un ami. Le chiot, laissé seul pendant des heures, s’était oublié dans l’appartement. C’est alors que le prévenu demande à un ami présent de filmer les « représailles ».
Le Président du Tribunal de Rodez projette la vidéo du passage à tabac. Les images sont tellement insoutenables que l’assistance, personnel du tribunal et journalistes compris, se lève, hurle, pleure… à tel point qu’une suspension de séance d’un quart d’heure sera nécessaire pour que les débats puissent se dérouler dans une relative sérénité.
A ce jour, nous sommes sans nouvelles du chiot, emmené par son propriétaire : nous suivons cette affaire avec attention.
Le prévenu a été condamné à trois ans de prison, dont la moitié ferme. Pendant deux ans il devra se soumettre à une obligation de soins. Il a également l’interdiction définitive de posséder un animal de compagnie et devra verser 1 500 euros de dommages et intérêts à sa victime, et 500 euros à la SPA de Rodez pour le chiot.
La SPA de Rodez a pris en charge immédiatement le chat du forcené.
(1) Qui s’est révélée factice