Jean-Paul Gaultier renonce à la fourrure :
Le célèbre couturier français Jean-Paul Gaultier, mondialement connu, a décidé de renoncer à l’utilisation de la vraie fourrure et du cuir pour ses prochaines collections. L’annonce a été faite samedi dernier sur le plateau de l’émission « Bonsoir ! samedi » sur la chaîne Canal+.
D’autres couturiers et grandes marques ont déjà banni les fourrures ces dernières années, afin de mieux prendre en compte les attentes des consommateurs. 84% de nos concitoyens estiment que la France doit interdire l’élevage d’animaux pour leur fourrure (Sondage YouGov – 2018)
La Confédération Nationale Défense de l’Animal salue cette initiative et a fait part de sa satisfaction dans la presse.
“C’est un signal fort, Jean-Paul Gaultier est connu internationalement. Nous espérons que ce message sera entendu par les consommateurs et d’autres stylistes, afin que cesse l’exploitation des animaux à fourrure élevés et abattus dans des conditions ignobles”
Une industrie cruelle et sordide
L’industrie de la fourrure est à l’origine, chaque année, de la mort de millions d’animaux dans des conditions atroces ; ainsi, en 2016, l’industrie de la fourrure a été responsable de la mort de 39 millions de visons, 3 millions de renards, 200 000 chinchillas et 180 000 chiens viverrins, dont près de la moitié ont été élevés et abattus en Europe.
Les conditions de détention et de vie des animaux au sein des fermes à fourrure sont ignobles et indignes, bien loin de garantir qu’aucune souffrance inutile ne soit infligée aux animaux et que leurs besoins physiologiques soient assurés, comme l’impose pourtant la loi (directive 98/58/CE).
En France, il existe aujourd’hui 11 élevages de visons destinés au marché de la fourrure et 9 élevages de lapins Orlylag utilisés pour la fourrure et la viande.
La Confédération Nationale demande l’interdiction de l’élevage de ces animaux en France, à l’image des 12 pays de l’UE qui l’ont proscrit d’ici à 2028. En outre, elle milite pour l’interdiction de l’import et de la vente de produits contenant de la fourrure.
Sources : Science et Avenir / Enquête One Voice Janvier 2017/ La Fondation Droit et Animal