Des heures de travaux d’intérêt général pour avoir noyé son chien !
L’auteur des faits a été jugé le 25 octobre 2019 au tribunal correctionnel de Mulhouse et condamné à effectuer 105 heures de travaux d’intérêt général dans un délai de 18 mois.
Défense de l’Animal dénonce une peine dérisoire qui n’est pas à la hauteur de l’acte commis et des souffrances endurées par Sam, lapidé et noyé en juillet 2018.
Dans cette affaire, nous déplorons un manque de sévérité et une peine non dissuasive compte tenu de la gravité des faits. Une fois de plus, la cruauté exercée sur les animaux n’est pas prise au sérieux, alors même qu’ils sont reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité.
Retour sur les faits
A Mulhouse, en juillet 2018, un trentenaire lapidait à coups de pierres, son labrador Sam, avant de le noyer, parce qu’il n’en voulait plus.
Le prévenu, ayant reconnu les faits, avait fait l’objet d’une convocation le 5 avril 2019 en vue d’une procédure en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le procureur avait alors proposé une peine de 90 heures de travaux d’intérêt général pour acte de cruauté envers son chien, laquelle avait été acceptée par le prévenu.
Une sanction inadaptée
Pour Défense de l’Animal, partie civile dans cette affaire, l’accord entre le prévenu et le procureur n’était pas acceptable car disproportionné au regard de la gravité des actes infligés à Sam.
Cet argument avait été entendu par le tribunal qui a purement et simplement refusé d’homologuer ledit accord, et renvoyé l’affaire à l’audience du 25 octobre.
Nouvelle déception pour notre association qui s’était réjouie de cette décision puisque le prévenu a seulement écopé d’une peine de 105 heures de travaux d’intérêt général à effectuer dans un délai de 18 mois. Pour la deuxième fois, les souffrances de Sam n’auront malheureusement pas été reconnues.
