Un projet associatif ambitieux et fédérateur

Le samedi 4 novembre 2023, Défense de l’Animal est allée à la rencontre de ses associations adhérentes en région PACA, à Salon-de-Provence, pour leur présenter son ambitieuse feuille de route.

Boris Heim, nouveau responsable du pôle Communication, Développement de la vie associative et Logistique, vous raconte.

J’ai eu droit à un joli baptême du feu, merci ! Tout nouveau responsable Communication, Développement de la vie associative et Logistique de Défense de l’Animal, j’ai pris mes fonctions le jeudi 2 novembre, et me suis rendu deux jours plus tard à Salon-de-Provence, à la rencontre de plusieurs associations confédérées accompagné de deux administratrices et de mon collègue Franck Saouzanet, responsable du pôle Juridique et Libéralités.

L’objectif de notre équipe ? Répondre aux interrogations suscitées par la crise de gouvernance (2022- 2023), écouter les besoins et attentes des refuges et leur présenter le nouveau projet associatif positif et constructif, qui prend fermement appui sur le collectif. Mon objectif ce jour-là ? Faire connaissance avec nos adhérents provençaux. Les échanges ont été édifiants.

Le premier tour de table a permis à chacun de se présenter, de dire ce qu’il/elle avait sur le cœur… De ces échanges très riches et denses, 5 attentes essentielles sont ressorties.

Attente n°1 : rétablir la confiance

Les associations adhérentes, représentées ce 4 novembre, ont été claires : elles veulent tourner la page de la crise de gouvernance qui a traversé la Confédération. Elles souhaitent s’inscrire dans le nouveau projet et participer au renouveau de la CNDA. Elles apprécient de renouer le dialogue et espèrent que ces réunions continueront.

Nos adhérents en ont clairement assez des manœuvres orchestrées par certains et voici, en résumé, ce qu’ils disent :

« Franchement, nous avons mieux à faire que cette querelle stérile alimentée par une incessante avalanche de mails. Nous, les refuges, sommes 100% concentrés sur notre mission urgente : sauver des animaux. Quant à la Confédération, elle devrait uniquement se concentrer sur l’aide aux refuges, en nous accompagnant avec des conseils pratiques et juridiques, en nous reversant rapidement les libéralités qui nous, reviennent, et en faisant parler de nous au niveau national ! C’est comme ça que vous regagnerez notre confiance. »

Message reçu ! La Confédération met en place des actions immédiates :

RÉPONSE 1 : UNE ACADÉMIE POUR FORMER ET CONSEILLER

Dès décembre 2023 – janvier 2024, Défense de l’Animal lance une Académie en ligne réservée aux associations membres avec tous les outils (guides, brochures, fiches pratiques, vidéos, podcasts audio) pour sensibiliser et former les équipes sur tous les thèmes prioritaires (sujets réglementaires, lutte contre la maltraitance, alimentation, santé, hygiène et soins vétérinaires…). Des ateliers de formation, conférences thématiques et RDV en présentiel seront également proposés très rapidement. Nouveauté : ils seront filmés et diffusés en ligne à la demande (VOD, 24/7) pour bénéficier au plus grand nombre.

Attente n°2 : rentrer des fonds

Jusqu’en mai 2023, les refuges ont terriblement souffert de la paralysie du pôle « Libéralités » en charge du traitement et reversement des legs et assurances-vie. La mission la plus cruciale de la Confédération depuis sa reconnaissance d’utilité publique (« RUP », pour les intimes) est de permettre à ses membres de bénéficier de ces libéralités exemptes de droits de mutation.

Défense de l’Animal a su parfaitement rebondir depuis cet été en renforçant ses process.

RÉPONSE 2 : UN TRAITEMENT AMÉLIORÉ DES LIBÉRALITÉS

Le pôle « Libéralités » a été entièrement reconstruit dès juin 2023. Placé sous la direction de Franck Saouzanet, le pôle a été rejoint par 4 collaborateurs (dont 3 issus du notariat) et le traitement des dossiers a redécollé : les résultats sont (très) bons, et déjà remarqués.

« J’ai récemment eu une excellente surprise : une libéralité destinée à mon refuge était arrivée sur le compte bancaire de Défense de l’Animal. En à peine 48h chrono, elle a été versée sur notre compte. Chapeau la Confédération ! », a ainsi témoigné Philippe Gautier, trésorier du refuge SPA de Salon-de-Provence.

« En règle générale, on reverse les sommes perçues entre 48h et 5 jours après leur réception sur notre compte bancaire », explique Franck Saouzanet. Quant à la durée de traitement des dossiers, elle peut aller de 12 mois (pour un dossier simple et sans surprise) à plusieurs années pour un dossier complexe, par exemple si un contentieux survient.

Attente n°3 : renouer les liens





Les membres au sein des refuges, souvent ne se connaissent pas entre eux, trop occupés par leurs urgences quotidiennes ou parce qu’ils viennent juste d’adhérer, ou que leurs dirigeants viennent tout juste d’être élus. La Confédération doit donc urgemment nouer ou resserrer les liens avec ses membres et entre eux. Défense de l’animal a des solutions concrètes.

RÉPONSE 3 : DES ACTIONS DIRECTES POUR RENFORCER LE RÉSEAU

Pour aider les refuges à réseauter, pour faire remonter rapidement et efficacement au siège (à Lyon) les besoins du terrain, pour diffuser les infos du siège vers les territoires, nous avons décidé en novembre 2023 de découper la France en 6 régions, dotée chacune d’un ambassadeur bénévole. Son rôle : se faire le porte-voix de son territoire en contact direct avec Boris Heim, notre nouveau responsable du Développement de la vie associative.

La Confédération va aussi intensifier ses Tours de France des Refuges, transformer son magazine en « vitrine des refuges ». Dans la foulée, nous allons mettre en place une radio et une chaîne de TV dédiées aux membres (« Ici Lyon, les refuges parlent aux refuges »).

Enfin, nous réorganiserons un Congrès national tous les deux ans (2024, 2026) jusqu’à notre centenaire, le 16 mars 2028.

Attente n°4 : bénéficier d’une protection en période de crise

Dans tout l’Hexagone, les associations de protection animale indépendantes affrontent le tsunami de la crise économique, avec son lot d’inflation (prix de l’alimentation, explosion des frais vétérinaires…), de baisse des dons (financiers et en nature…) aggravés par les catastrophes naturelles qui se multiplient (tempêtes, crues et inondations…). Nombreux sont les refuges qui s’interrogent sur leur avenir dans les 6 ou 12 prochains, mois quand ils ne se questionnent pas sur leur survie.

La Confédération actionne 3 leviers pour apporter une aide concrète aux refuges.

RÉPONSE 4 : LA RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE

Pour aider les refuges à faire face à la crise économique gravissime qui secoue notre pays, Défense de l’Animal va :

  • tout mettre en œuvre pour augmenter les flux financiers entrants,
  • poursuivre l’optimisation de traitement des dossiers « Libéralités »,
  • et étudier la faisabilité d’une centrale d’achat nationale pour réduire les coûts de fonctionnement de tous ses membres. Par exemple en proposant un contrat d’assurance ultime à prix serré répondant à tous les besoins des refuges, en favorisant l’achat groupé et la distribution centralisée d’aliments pour animaux domestiques, d’EPI (équipements de protection individuelle comme des gants de manutention, chaussures de chantier, savon, liquides désinfectants…)en quantités industrielles à prix grossiste, en s’appuyant sur un réseau logistique offrant un relais de proximité dans chaque région.

Attente n°5 : bénéficier d’une visibilité nationale

Depuis toujours, nous sommes beaucoup moins visibles et donc bien moins connus que les autres grandes ONG nationales de protection animale. Quant à notre réputation, elle a bien souffert de nos récents soucis de gouvernance. Pour combler ce déficit et redorer notre blason, il n’y a pas de solution miracle.

Défense de l’Animal s’est mise en ordre de marche : depuis novembre 2023, nous menons 3 projets tambour battant.

RÉPONSE 5 : FAIRE EXISTER LE RÉSEAU AU NATIONAL

Pour gagner la bataille de la réputation, nous allons d’abord :

  • regagner la confiance de nos adhérents (avec notre Académie, notre pôle « Libéralités », nos nouveaux outils de communication, nos Tours de France des Refuges…) ;
  • puis moderniser et consolider notre base de données adhérents pour faire enfin parler de nous dans les médias nationaux et locaux.

Comment ?

Nous allons réaliser un grand état des lieux des sociétés de protection animale et refuges indépendants de France, puis faire remonter aux médias les informations de terrain les plus cruciales pour vous (urgence survie économique, alerte abandons, alerte surpopulation…) en alertant efficacement la presse (notre nouveau responsable communication est un ancien journaliste de France 3 et de l’agence France-Presse). Nouveau : nous réaliserons également des sondages express pour faire remonter des chiffres exploitables par les grands médias.

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