Visite de chantier : SPA de Salon-de-Provence
C’est une tradition utile et bien ancrée : chaque étape de notre Tour de France se termine par la visite guidée d’un refuge. En novembre, la SPA de Salon-de-Provence et sa Région nous a présenté son gros chantier financé par France Relance. De quoi faire des jaloux…
Zoom sur la visite de la SPA de Salon-de-Provence
Ils ne sont pas peu fiers, les deux Philippe : Philippe Adam, le Président de la SPA de Salon-de-Provence et sa Région, et son trésorier-webmestre, Philippe Gautier. Et ils ont de quoi ! Accompagnés par Défense de l’Animal, ils ont déposé un dossier de subvention « France Relance » en 2021 pour moderniser leur refuge pour chiens et chats et ont obtenu 300 000 € fin 2021. Ils nous ont expliqué ce qu’ils en avaient fait.
« D’abord, on a immédiatement sécurisé notre site en installant 545 mètres de clôture de 3 mètres de haut. C’était urgentissime, car notre refuge est situé en bordure de l’autoroute de Marseille et l’ancien grillage était troué de partout, ce qui pouvait entraîner de gros risques en matière de circulation en cas de fuite d’animaux ! », souligne Olivier Goullier, le tout nouveau directeur du site.
« La plus grosse tranche du budget est consacrée à la construction de notre nouveau chenil hyper-moderne : 4 boxes doubles ont déjà été construits et 8 autres vont bientôt sortir de terre juste en face, sur la partie dégagée que vous voyez là, où sont garés les tractopelles. Divisé en un espace intérieur prolongé par un espace extérieur, chaque box est spacieux et doté d’une porte à guillotine actionnable depuis le couloir intérieur, pour éviter toute morsure de chien à l’ouverture et à la fermeture, pour le nourrissage et le nettoyage », explique Philippe Adam, le président du refuge (et nouvel ambassadeur régional de Défense de l’Animal pour le quart sud-est de la France et la Corse).
Le refuge construira aussi :
- de nouveaux bureaux (avec une salle de réunion et de coworking)
- des vestiaires hommes/femmes
- le bloc opératoire chien-chat reste à être aménagé.
Dans un avenir proche, il faut encore acheter le matériel vétérinaire, et créer toute une partie chat sur 210 m2 (avec une fourrière dédiée, une chatterie et une infirmerie chat construits en « panneaux-sandwich » dernière technologie, avec plusieurs espaces suivant les maladies contagieuses, chaque salle sera équipée aussi d’un sas de décontamination).
« Enfin, un montant de 10% a été utilisé pour un projet invisible à l’oeil nu : le remplacement de l’ancien système de canalisations tout-à-l’égout par un réseau de buses enterrées de grand diamètre permettant une évacuation parfaite des eaux usées vers une fosse, car il fallait prévoir le raccordement aux nouveaux boxes », ajoute Philippe Gautier, le trésorier.
Ce dernier en a profité pour relier l’ensemble du refuge à une application domotique commandée par une application web : de leur téléphone, les dirigeants du centre peuvent désormais gérer l’éclairage externe, les caméras de vidéosurveillance,le chauffage des bureaux, de la chatterie et de l’infirmerie chien, mais aussi les énormes cadenas Bluetooth sécurisant leurs conteneurs et locaux de rangement…
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